La sidérurgie à Longwy

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Rubrique Histore : Les Emaux de Longwy

C'est en 1798 que Charles Régnier et ses associés rachètent le couvent des Carmes à Longwy-Bas, pour y installer leur faïencerie. Ils fabriquent alors deux qualité de vaisselle, une faïence à pâte rouge ( la moin chere ) et une faïence fine à pâte blanche et glaçure transparente plombifère (deux variantes "terre de pipe" et "cailloutage").

Au début du 18ème siècle, la faïence à le vent en poupe en Lorraine, et la faïencerie emploie prés de 85 personnes et fonctionne avec deux fours.

Aprés le siège de Longwy par les prussiens, en 1815, l'usine est vendu à Jean-Antoine de Nothomb qui possède déjà deux faïenceries ( Audun-le-Tiche et Septfontaines ) et y produit de la faïence fine.

Vers 1828, la faïencerie adopte la technique d'émaillage dite du blanc-fin qui correspond à l'application d'une glaçure opaque de couleur blanche permettant d'exécuter certains petits décors en relief.

En 1836, Henri-Joseph D'Huart, qui a épousé Fanny de Nothomb, prend la direction de la faïencerie de Longwy et celle d'Audun-le-Tiche. En 1838 la mise au point d'une nouvelle glaçure permet de rivaliser avec la faïence fine dure ( genre anglaise ) fabriquée par les concurrentes.
E en 1838 on généralise l'utilisation du coke comme combustible pour la cuisson des pièces, ce qui profite au rendu des biscuits qui deviennent plus blancs.
Henri-Joseph D'Huart dépose un brevet sur un four à faïence.

En 1866, Henri-Joseph D'Huart transmet la manufacture à ses deux fils Fernand et Hippolyte.

Vers 1873, deux nouvelles sortes de pâtes voient le jour , afin de concurrencer la porcelaine; le granit et la pâte japonaise.

Ils s'entourent du décorateur Charles Longuet, ancien de la manufacture de Sèvres, qui sera directeur à Longwy jusqu'en 1876.

En 1872, Longwy se lance dans la fabrication des émaux cloisonnés ou des traits noirs posés sur la pièce enchâssent des gouttes d'émail produisant un relief qui saisit la lumière et qui donne plus d'éclat aux couleurs.
Cette nouvelle technique passe alors du stade artisanal au stade industriel et devient une des spécialités de la ville.

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